Petits travaux, Guité, Boisclair, etc.

Bonjour;

je vous reviens, un peu fatigué, mais en forme. Depuis une semaine, ma douce et moi nous avons travaillé à modifier notre cour arrière. Nous avons agrandi notre patio (fait de dalles carrées en pierres) en remplaçant la pelouse du pourtour par un trottoir fait de petites pierres de formes géométriques variables, insérées dans un lit de pierres de rivières multicolores. En voici un aperçu: Nous avons également modifié l'entrée de notre cour (du côté de la porte de la clôture) pour que cette entrée soit un prolongement naturel de notre entrée d'auto.

Tous ces travaux, même sous la pluie battante, nous ont permis de nous rendre compte que nous n'avons plus 30, 40 ou 50 ans.Mais, également, ils nous ont permis de nous valoriser, en nous disant que tant que nous serons capables d'accomplir ce genre de travail, nous sommes encore dans la parade.

Un peu d'actualité. Le sujet chaud ces temps-ci (ceux ou celles qui pensent à la venue de Madonna à Mtrl, sont dans le champ!) c'est le rapport du Juge Moisan qui constate que le PQ a sciemment reçu de l'argent sale des commandites. Or, la réaction du chef du PQ est pour le moins étonnante. Voici ce qu'en dit Michel C Auger dans Le Soleil : 

Mais M. Boisclair ne semble pas s’inquiéter outre mesure de lire dans le rapport Moisan qu’un ex-agent officiel du PQ se rendait chez des firmes qui pourraient recevoir des contrats gouvernementaux et qu’il ait affirmé avoir cultivé l’équivoque sur de possibles rapports entre des contributions au PQ et des contrats éventuels.
Il est tout aussi inquiétant d’apprendre que cet ancien agent officiel disait aux contributeurs potentiels que «s’il y a des appels d’offres sur invitation, il est important d’être connu pour être invité».
Voilà qui aurait dû être suffisant pour qu’un chef annonce clairement qu’il fera en sorte de changer la culture de son parti sur ses méthodes de financement. M. Boisclair s’est plutôt réfugié derrière le fait qu’il n’a pas eu accès aux témoignages pour éviter d’accepter toute responsabilité de son parti dans de tels agissements.
De braves péquisses ne l'ont évidemment pas pris de s'être faits prendre «les culottes baissées». Allez lire leur réactions sur le forum de M. Auger: http://www.cyberpresse.ca/apps/pbcs.dll/section?Category=CPBLOGUES07

Maintenant, que penser de condamnation de M. Guité, à 42 semaines de prison? Est-ce que justice a été faite? Est-ce que cette condamnation clôt le dossier des commandites? Pas du tout. Je me permets encore de citer M. Auger sur ce point, qui résume parfaitement mon opinion, et celle d'un bon nombre de mes amis et connaissances:

Mais est-ce que, comme citoyens autant que comme contribuables, nous pouvons dire que justice a été faite?
Même en sachant que d’autres accusations criminelles pourraient être portées dans cette affaire, il est clair que la réponse est non.
Parce que le scandale des commandites n’a pas été qu’une affaire de fraude et de gaspillage des fonds publics. Ce fut, d’abord et avant tout, une affaire de détournement du système démocratique. Et les responsables de ce détournement restent – et, de toute évidence, resteront – impunis.
Pour s’en convaincre, il faut retourner au texte du premier rapport du juge John Gomery, intitulé «Qui est responsable?» Le synopsis du rapport, écrit par le juge Gomery lui-même, commençait par ces mots : «La Commission d’enquête a constaté la preuve incontestable d’une ingérence politique dans l’administration du programme des commandites».
Comme fonctionnaire responsable du dossier, M. Guité a fraudé le gouvernement et les contribuables, c’est vrai. Mais dans un sens plus large, il n’était que l’exécutant des volontés des dirigeants politiques.

»

On est maintenant officiellement en été. Les écoliers sont officiellement en vacances. Les fleurs sont nous offrent le spectacle de leur splendeur. Le dossier de l'équité salariale des femmes est maintenant réglé. Zarkaouï est mort. Que demander de plus?

BONNE SAINT-JEAN-BAPTISTE à tous mes compatriotes québécois, qu'ils le soient de souche, ou de coeur.