Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le vieux chnouk
12 juin 2006

L'anglomanie d'une certaine «élite» française

Bonjour;

le texte qui va suivre est emprunté à la revue «L'Expression juste», mai 2006, publication semestrielle de l'ASULF (voir lien à droite). L'auteur y dénonce avec un brin de satire l'aplat-ventrisme d'une certaine élite de l'Hexagone face à la langue de Shakespeare.  À vous de juger s'il a raison.

Voici donc ce texte, suivi d'un commentaire approprié.

Ici,

Londres,

l'Anglais parle en français!

Il y a eu une surprise « française» à Singapour. Non, ce n'est pas la phrase finale en anglais de Bertrand Delanoë lors de sa présentation devant le CIO (Comité international olympique) « Paris needs the Games, Paris wants the Games! » ou la musique de Bob Marley, Redemption Song, du film de présentation de Paris

2012

de Luc Besson. Non.

Marc FAVRE d'ÉCHALLENS

C'est le fait remarqué que Tony Blair se soit exprimé en langue française devant le CIO. C'était peut-être un clin d'œil symbolique ou un respect de la langue olympique (Honni soit qui mal y pense...), mais c'est une réalité.

Alors, que conclure sinon que les membres très anglicisés de l'équipe parisienne de Luc Besson (réalisateur de Joan of Arc) et son film de présentation, à Arnaud Lagardère (amateur de conférences de presse en anglais dans l'aéronautique) et son Club des entreprises Paris 2012, en passant par Philippe Baudillon (et sa communication en langue anglaise lors des jeux d'Athènes) n'ont servi à rien et n'ont rien apporté à la candidature française?

Nous le savons, l'original est toujours préférable à la copie.

Reste maintenant à veiller à ce que, à Londres en 2012 comme à Pékin en 2008, la première langue olympique soit le français.

Le texte ci-dessus a paru dans la revue Défense de la langue française (n°217, 3e trimestre 2005). Il en dit long sur l'anglomanie de certains de nos cousins français. Heureusement, plusieurs francophones réagissent. Ainsi, le 7 juillet dernier, à Sète, les congressistes de la 16e Conférence des peuples de langue française ont déploré ce geste. M.

Pierre-André Comte, député au Parlement jurassien, a condamné ceux « qui trahissent la francophonie et la langue française ». Il faisait allusion au film de Luc Besson, présentant la candidature de Paris, qui se termine sur une séquence artificielle d'une foule parisienne criant: « We want the Games » et la phrase d'une petite fille disant: « Today, I have a dream. »

Heureusement, les Québécois n'en sont pas rendus à ce point de soumission.

Publicité
Publicité
Commentaires
Le vieux chnouk
Publicité
Le vieux chnouk
Albums Photos
Archives
Derniers commentaires
Publicité