Un sirop dur à avaler

Bonjour;

tel est le titre le la chronique de Richard Martineau dercredi dernier dans le Journal de Québec qui commençait ainsi:

«Mardi, trois acériculteurs de l’Estrie et de la Beauce se sont fait saisir leur sirop d’érable par la Fédération des producteurs acéricoles du Québec.»

Pourquoi se sont-ils fait saisir leur production de sirop d'érable de ce printemps? Et qui valait plusieurs dizaines de milliers de dollars? Tout simplement parce qu'ils n'étaient pas membres de la FPAQ. Pour un producteur de sirop d'érable au Québec, s'il n'est pas membre de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, il est hors la loi. Ce syndicat exerce un monopole avec la bénédiction du gouvernement. Comme l'UPA. Au Québec, aucun producteur de sirop d'érable n'a le droit de vendre une seule once de sirop si ce n'est à cette Fédération. Les entreprises commerciales n'ont pas le droit de créer un monopole. Mais les syndicats, eux, oui. En toute légalité. Ce phénomène est unique au monde.

Aucun gouvernement n'a eu le courage de briser ces monopoles syndicaux. Pourtant, la commission Pronovost, payée avec nos impôts et nos taxes, avait recommandé de briser ce monopole. Elle a été tablettée.

Que dire de plus? Même si c'est scandaleux, on constate l'Omerta autour de ce fait. Bravo M.Martineau d'essayer de réveiller les Québécois. Mais ici au Québec, tout ce qui ne parle pas du Canadien ou du hockey, passe loin derrière! 

Il a fallu la tuerie de Boston pour réveiller un peu la conscience des Québécois. Mais rassurez-vous amateurs de hockey, les manchettes ne vont pas tarder à vous parler encore et encore des petits bobos au haut du corps de tel joueur, ou des frasques de tel autre.