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Le vieux chnouk
27 mai 2005

Garderies ou allocations?

Bonjour;

j'aborde aujourd'hui l'un des sujets qui me tient le plus à coeur. Quitte à me faire traiter de rétrogarde, de réactionnaire, d'anti-féministe ou de «has been».  Je m'en fous carrément. Il s'agit de la non-reconnaissance du gouvernement actuel (ou des gouvernements précédents, c'est du pareil au même) du choix des parents (et non seulement de la mère) de vouloir garder leurs enfants à la maison, au lieu de les envoyer à la garderie. Je me permets de vous copier ici une lettre au journal Le Soleil d'aujourd'hui à ce sujet. Cette lectrice, Rose Vignault écrit exactement ce que je pense à ce sujet. La voici:

«Carole Théberge, ministre de la Famille, a indiqué clairement que l'objectif des garderies publiques à 7$ et de la future-assurance parentale était « d'être disponibles au plus grand nombre de familles possible».
Ce but louable n'est pas la rélilité des parents qui travaillent, au bas de l'échelle sociale, dans le secteur du commerce de détail. Car les CPE (centres de la petite enfance) subventionnés par Québec sont toujours fermés les week-ends et les soirs de la semaine à 18h, et n'offrent pas suffisamment de places de jour.
Les travailleurs autonomes et les propriétaires de PME, qui constituent la grande majorité des chefs d'entreprises au Québec, devront cotiser obligatoirement à l'assurance parentale dès 2006, mais ne pourront profiter pleinement de ces congés parentaux payés; sinon les clients auront déserté au retour. Pourquoi le gouvernement n'accorderait-il pas aux parents qui décident d'éduquer eux-mêmes leurs enfants à la maison les mêmes montants qu'en garderie, soit 29,26$ par jour par enfant? Les relations privilégiées entre les parents et leurs enfants ne valent-elles pas la même rémunération étatique que celle des éducateurs syndiqués, diplômés, qui n'hésitent pas à faire la grève sur le dos des enfants?
Le modèle interventionniste à la québécoise connaît de toute évidence des ratés. Depuis près de trois décennies, le Québec n'assure plus le renouvellement naturel de sa population.
En 1990, une loi a prolongé les heures d'ouverture des commerces de 62 heures à 83 heures par semaine, incluant les dimanches, les jours fériés et les soirs de la semaine jusqu'à 21 h. Où trouver le temps pour élever des enfants quand on est propriétaire d'un magasin ?»  Rose Vignault Saint-Hyacinthe

Imaginez un peu le nombre fantastique d'enfants qui pourraient être gardés à la maison, soit par le père, la mère, les grands-parents, les voisins ou amis, si le gouvernement donnait, par exemple, 25$ par jour par enfant gardé à la maison, au lieu des 29,26$ que coûte un enfant en garderie. En effet, dans ce 29,26$ il faut compter les coûts de la construction et de l'entretien de la bâtisse, le salaire (chômage, Régie des Rentes, cotisation syndicale, etc) des employées, équipement, décoration, repas, etc, etc pour défrayer les places en garderie.
Le gouvernement économiserait environ 5$ par enfant, sans compter le gain énorme des parents qui pourraient ainsi passer des heures de grande qualité et de bonheur en compagnie de leurs enfants.
Vous allez me dire que ce n'est pas beaucoup, 125$ par semaine comme salaire pour rester à la maison. Mais cela ouvre plein de possibilités. Par exemple, alterner la garde partagée entre les deux parents, économiser sur les frais de garde, s'entraider entre voisins (2 ou 3 familles se partagent la garde en alternance, etc). Je suis sûr que bon nombre de parents seraient enchantés de cette formule. De toutes façons, pourquoi ne pas la mettre à l'essai pendant une ou deux années? Il n'y a que des avantages. Et surtout, c'est un choix. Donc, une alternative au sacro-saint modèle unique québécois.

Qu'en pensez-vous?

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