Je me lance
En lisant les blogues de quelques internautes fonceurs, je me suis dit: pourquoi pas moi?
Après tout, j'ai du vécu. Qu'est-ce qui rend les propos de Émilie en Australie si intéressants, c'est qu'elle parle d'elle, de ses amis, de ses aventures, de ses rencontres, de ses voyages, etc. Et surtout, le fait que l'Australie est fascinante pour les mec qui comme moi ont toujours rêvé d'y aller.
Or je ne vis pas en Australie, mais au Québec. Peut-être que mes propos ne vont pas intéresser bien des Québécois, mais je suis sûr qu'il y a des gens en Afrique, en Europe ou en Amrique du Sud qui s'intéressent à la vie qu'on mène au Québec, et qui rêvent d'y venir un jour.
Vous allez vous rendre compte si vous me lisez de temps en temps, que je n'ai pas une vie à la James Bond ou à la mère Thérèsa. Comme retraité de l'enseignement, je profite depuis quelques années d'une certaine quiétude. Bien méritée? Je serais un peu présomptueux de l'affirmer. Mais bien appréciée, ça oui!
Par exemple, j'arrive de voir un film français (j'adore les films français) «Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants» avec Charlotte Gainsbourg dans le rôle principal. Il s'agit de 3 mecs dans la quarantaine, 2 mariés et un célibataire. Ce dernier baise allègrement à gauche et à droite, sous le regard envieux des deux autres. Bref, c'est une réflexion sur le mariage pas mal démodé. Les vieux couples s'ennuient, et les jeunes couples ne peuvent plus durer. Pas mal cynique. Mais aussi pas mal proche de la réalité.
Ça me fait beaucoup réfléchir sur ma vie. Je me sens un peu hors circuit avec mon petit bonheur: une épouse aimante et des enfants pas du tout «fuckés». Bon j'arrête ici, sinon je vais devenir moralisateur.
À suivre, si vous êtes quelques-uns à m'encourager.